Amicale du maquis de Lavit dit "maquis des carottes"

 

Quelques mots en souvenir :

1er discours : Saint Porquier 20 août 2017

Mesdames, Messieurs, chers amis,

 

En ces temps de moralisation, nous n’avons de cesse de mettre en lumière la mémoire de nos parents pris dans la tourmente.

 

C’est un devoir qu’il n’est pas question d’occulter et nous mettrons tout en œuvre pour le valoriser.

 

Saint Porquier, n’échappe pas à cette règle et c’est tant mieux !

 

Lorsque les soldats ennemis ont envahi le village et rassemblés quelques otages … Lorsque les nazis ont assassiné vos deux compatriotes … Lorsque ces soudards ont enflammé vos maisons … Samedi 19 et dimanche 20 août 1944, précisément 73 ans aujourd’hui … Qui s’en souvient ? A part une poignée de villageois …

 

Qui est conscient de la dérive des êtres humains qui basculent dans le mauvais camp ?

 

L’Histoire est là pour nous rappeler à la vigilance au grand dam des négationnistes et autres « bisounours» qui pensent que tout est dû.  Eh bien sachez que la Liberté ne s’acquiert qu’avec beaucoup de larmes et de sang. « La Liberté, disait mon père, se paye cher, encore faut-il savoir la conserver ».  Comme il avait raison.  Cette Liberté là ne peut être entretenue qu’au prix de l’effort de générations en générations. Comment inculquer cela si la Mémoire est effacée ou fait défaut ?

 

Ici à Saint Porquier, nous honorons aujourd’hui les victimes civiles faites par les troupes d’occupation. La dizaine d’otages n’était engagée en rien, ne se s’est pas faite remarquer, mais le hasard  l’a désigné. Nos malheureux villageois sont conduits à quelques lieux d’ici dans le but macabre que l’on imagine. Fort heureusement pour eux, une bonne étoile certainement a dicté au chef de détachement de les relâcher.  L’ignominie n’a pas eu lieu. Enfin pas tout à fait puisque 2 pauvres concitoyens ont été massacrés sans vergogne par des éléments fanatisés d’une armée d’occupation fort bien secondée, hélas, par quelques français, sans majuscule. 

 

Célestin Bessié et Théodore Dreuilhe sont morts sans savoir pourquoi, tout comme Guillaume Mézamat ou Catherine Clamens ? Pour d’autres, leur maison, leur foyer, leur lieux de vie partagé entre « lou païri, la maïrino, lous fraïrés, la fenno, la maïré et lou païré (le grand-père, la grand-mère, les frères, l’épouse, la mère, le père) ». Tous sont abasourdis … On le serait à moins ! Toute une vie de labeur est la proie des flammes. « An cramat nostro bordo (ils ont brûlé notre maison)» s’insurgent-ils !

 

Mais voilà, c’est la guerre dit-on.  Cependant ces exactions sont bien le fait d’une armée un peu déboussolée. La colonne formée depuis l’Aquitaine rassemble quelques 3.000 hommes espérant gagner rapidement la Vallée du Rhône suite au débarquement Allié du 15 août en Provence. La tête de cet infini convoi  se trouve très près d’ici sur la RN 113, aujourd’hui RD 813 à hauteur du Hameau de St Martin.

 

Entre temps, l’activité des Maquis redouble, toutes les forces résistantes sont opérationnelles, mais si peu armées. Les ordres sont clairs : ralentir le plus possible l’avancée des allemands. Avec les moyens du bord, si j’ose dire, les accrochages, les sabotages se multiplient. Le moral des occupants est en berne.  Ils commencent à fuir… pas tous seuls du reste, ils sont bien accompagnés par des membres de la milice et leurs familles… Le vent tourne …  Néanmoins, la Résistance attend impatiemment les parachutages d’armes, de munitions et de matériels qui ne viennent qu’au compte-goutte ou pas du tout, malgré les demandes des agents du SOE.  Pour preuve le seul largage sur le terrain homologué « Viaduc » à Castéra-Bouzet  n’a eu lieu qu’en septembre 1944 pour le Maquis des Carottes.

 

Comptant sur l’art de la débrouillardise et la connaissance du terrain,  nos défenseurs dans toute la Région 4 de Toulouse,  s’affirment en multipliant les coups de mains parfois sans grand succès.  Le but est atteint avec le départ souvent sanglant de la soldatesque nazie.

 

La Libération est en marche à partir de ce dimanche 20 août 1944.

 

Il serait impardonnable, de ne pas s’incliner au moins une fois l’an, devant ces témoins de l’histoire.

 

Honneur à vous, hommes et femmes sans défense, tombés sous les coups ennemis.

 

Honneur à vous, otages d’un jour, otages pour la vie. Votre douleur, nous la partageons.

 

Vive la Liberté.

 

Je vous remercie de votre attention.

 

André Garrigues

 

 

2ème discours : Lavitarelle 20 août 2017

 Mesdames, Messieurs, Chers Amis,

J’ai évoqué précédemment les victimes civiles à Saint Porquier. Ici à Lavitarelle, se situe la zone des combats des 19 et 20 aout 1944, livrés par des combattants sans uniforme issus de toutes les couches sociales à la détermination bien ancrée de s’opposer à l’occupant et à ses sbires français.
Comme je l’ai déjà dit à maintes reprises, ces hommes peu formés, mal armés vont en découdre avec des soldats ennemis aguerris. Qu’importe, le sort de la France est entre les mains de la Résistance. Londres le rappelle … Vichy le sait … Le grain de sable se loge dans les rouages nazis.
Les combattants de l’ombre soutenus par des anonymes et une population parfois divisée, qui n’ose pas. On le comprend parfaitement par peur des représailles.

La Région 4 de Toulouse n’a aucune force armée digne de ce nom, depuis la débâcle de juin 1940 il ne reste que quelques éléments dont le balbutiement règne en maître. Les Maquis s’organisent tant bien que mal, les formations ne s’entendent pas, les ordres divergent, les chefs ont parfois du mal à se faire comprendre de la hiérarchie. Ajoutons à cet état d’esprit un brin de jalousie et il est aisé de comprendre que cette division populaire n’est pas bonne.  Malgré ces dissensions, les hommes ne manquent pas de courage et leur seule motivation réside dans le fond : Libérer notre pays. Tant pis pour la forme me direz-vous… .  Montech n’était pas en reste, et a fourni dans les rangs de la Résistance quelques Noms à jamais gravés dans la mémoire collective … Je pense bien sûr à ces « Morts pour la France » tels que Jean Bonnet fusillé au Mont Valérien, à Jean Saint Arroman assassiné par la Milice à la Prison St Michel de Toulouse et tant d’autres tués au combat, emprisonnés dans les geôles tenues d’une main de fer par des français sans scrupule,  dont les conditions d’internement dépassent l’entendement.  Impossible pour tous ceux là de considérer la Douce France avec bienveillance !  Tant de souffrance, tant de douleur, tant de pleurs, tant de sang pour gagner la Liberté. Qu’il leur a fallu du courage, de la détermination pour survivre à de telles pressions physiques et morales.  Pour cette abnégation qui les caractérise, ils forcent le respect.

Nous sommes aujourd’hui rassemblés Mesdames et Messieurs, sur ce site devenu depuis peu la Place Jean Lacaze. L’Amicale du Maquis des Carottes et ses 3 anciens : Maurice DELAUX, Marcel DELOS et Roland GINESTE ici présents,  vous remercient vivement à tous pour votre présence et le soutien auquel nous sommes sensibles.  Sans vous tous, mes amis, rien ne serait possible.  Pour la mémoire, pour l’honneur de nos libérateurs, j’ose espérer que nos cérémonies seront relayées, commentées et partagées...

Nous avons, pour nous « passeurs de mémoire » l’obligation de porter au plus haut nos couleurs, notre espérance pour un monde meilleur. Rien de ce qui s’est passé sur notre sol ne doit être ignoré. Il en va de notre Histoire, de nos racines, de nos vies …

En cela, je vous invite à lire le panneau pédagogique fixé sur le potelet « Place Jean Lacaze » que vous avez dû remarquer en arrivant. Celui-ci vient d’être placé aux fins de faire connaître aux visiteurs l’historique succinct du Maquis de Lavit ou Maquis des Carottes. Nous l’officialisons aujourd’hui pour ce 73ème anniversaire.

Je voudrais clore simplement par des remerciements que j’adresse tout particulièrement aux Municipalités qui nous reçoivent en ce jour commémoratif, pour leur aimable participation. A tous ceux ou celles qui de près ou de loin s’investissent avec nous pour améliorer nos commémorations, tant sur le plan de la communication que de la recherche. Chacun peut apporter sa pierre à l’édifice pour qu’ensemble nous transmettions la Mémoire en l’honneur de nos martyrs au nom de la Paix. Pour vivre libres.

Evidemment, en ce jour, j’ai une pensée particulière suite aux derniers attentats de Barcelone et Cambrils. Nous voici une fois encore face à cette impasse qu’offre l’obscurantisme.

Dressons-nous à l’image des résistants que nous célébrons aujourd’hui contre cette intolérance distillée par des fanatiques. Ils n’entrainent que la mort, la servilité et la souffrance des peuples. 

Je vous remercie.

André Garrigues

3ème discours : Finhan 20 août 2017

 

Mesdames et Messieurs, Chers Amis,

 

Nous ne referons pas l’histoire au cours de cette trilogie. Nous la redécouvrons.
Pour cette 3éme étape, nous sommes ici à Finhan, pour honorer toutes les personnes qui ont eu à souffrir des vils agissements des troupes d’Occupation secondées par des parias.
Je ne voudrais pas oublier tous ces gens qui appréhendés sur dénonciations, incarcérés, torturés, morts dans des souffrances indicibles.
Je ne voudrais pas oublier nos prisonniers de guerre pris pour la plupart lors de la déroute de juin 1940, loin des leurs pendant cinq longues années.
Je ne voudrais pas oublier les déportés vers des camps d’extermination, les fameux camps de la mort dans lesquels ils arrivent exténués par trains entiers.
Je ne voudrais pas oublier les pupilles de la Nation, enfants sans parents dont le papa est mort glorieusement en défendant sa patrie.
Je ne voudrais pas oublier les jeunes STO partis travailler pour l’ennemi en vertu de quelques promesses.
Je ne voudrais pas oublier les familles qui payent un lourd tribut en l’absence d’un fils, d’un père …
Je ne voudrais pas oublier les familles juives expatriées, recherchées sinon traquées pour ce qu’elles sont…
Je ne voudrais pas oublier toute cette misère …
Je ne voudrais pas oublier cette famille Finhanaise  « Justes parmi les Nations » …
Je ne voudrais pas oublier tous ceux et celles qui ont pris des risques considérables pour contrarier la politique de l’Etat Français.
Non, je ne veux pas oublier, je ne peux pas oublier …

La guerre, vous en conviendrez, n’a épargné personne. Les divergences d’opinion, les rancunes quelquefois,  engendrent pour les villageois des moments d’inquiétude ou de désespoir.  Certains font des choix différents, très différents.
Si j’ai choisi aujourd’hui de mettre en avant cet état de fait, c’est que nous sommes détenteurs que nous le voulions ou non, de cette page d’histoire écrite sur ces années de conflit par nos parents. De même l’Amicale du Maquis de Lavit se doit d’éclairer cette ténébreuse époque.  C’est ainsi qu’au travers  d’un personnage comme Jean Lacaze, l’enfant du Pays, nous rendons hommage à tous ceux et celles qui ont pris une position prépondérante et ouvrir une brèche favorable aux idées du pays des droits de l’Homme et du Citoyen, tant l’occultation était totale !

Jean Lacaze , Mesdames et Messieurs, l’avait compris malgré l’insouciance distillée par son jeune âge.  Par ses écrits, par ses poèmes, par ses lettres échangées avec ses ami(e)s, par tous ces témoignages si poignants d’un temps révolu et tellement d’actualité, il nous éclaire sur ce passé. Lui qui était promit à un bel avenir, aura connu un funeste destin partagé avec d’autres tels que son ami Louis Sabatié.

Au cours de cette matinée fort soutenue, ces recueillements nous invitent à méditer et à faire en sorte que la bête immonde ne renaisse pas de ses cendres encore fumantes. Chaque jour qui passe nous apporte, comme une évidence, son lot d’escarbilles …  

Merci à vous tous, de vous être joints à nous ce dimanche matin.  L’Amicale organisatrice de cette journée est très  honorée de pouvoir compter sur chacun de vous. Les commémorations que nous suivons avec intérêt ne sont pas réservées aux passéistes ou aux historiens. Elles ne sont pas anodines parce qu’elles structurent notre avenir.  C’est tout au moins notre vision.

 

Combats de Lavitarelle à Montech

La Résistance en action – Les combats de Lavitarelle à Montech – 19 et 20 août 1944 – Texte figurant sur le panneau pédagogique fixé place Jean Lacaze.

 

En ces lieux situés sur la Commune de MONTECH, les combats dit de « Lavitarelle » sont livrés par les hommes de la 10ème Compagnie de l’Armée Secrète – FFI - du Maquis de LAVIT communément nommé « Maquis des Carottes » renforcé par des éléments de l’UNE (républicains espagnols), les 19 et 20 août 1944, sous les ordres d’André BRUNEL alias « Bourcier ».
En provenance d’Aquitaine plusieurs convois allemands forment une colonne forte d’environ 3000 soldats dont la tête se situe à hauteur du Hameau de Saint Martin au nord du village de SAINT PORQUIER.  Ils vont renforcer leurs unités dans le Sud Est à la suite du débarquement allié et FFL du 15 août en Provence.
De leurs côtés, les Maquis ont reçu l’ordre de freiner l’avance des troupes d’Occupation par tous les moyens, en évitant d’exposer la population civile. En cela les maquisards cantonnées en Lomagne tiennent les ponts sur la Garonne (Trescasses – Saint Aignan – Belleperche et Verdun) après avoir libéré BEAUMONT de LOMAGNE, la veille.

Ces 19 et 20 août, les groupes de résistants se positionnent au carrefour de Lavitarelle et entrent en contact avec la soldatesque nazie.  Les échanges de tirs sont denses, la supériorité en nombre et matériels est incontestable mais le « Maquis des Carottes » tient tête. La colonne n’avance plus et stationne sur la RN 113 à hauteur de SAINT PORQUIER. (Des otages sont pris, des exactions commises, meurtres et incendies …).
Les combats pour la Libération font rage un peu partout dans notre Sud-ouest, MONTECH ne déroge pas à la règle. Par de  violentes attaques le Maquis détruit quelques véhicules allemands, faisant plusieurs tués et prisonniers. Ces derniers sont transférés sous bonne escorte à BEAUMONT.  Ces inégaux combats démoralisent un tant soit peu l’ennemi qui n’avance que par « à coups »… Mais il est grand temps de décrocher, les positions de la 10ème  Compagnie deviennent très vite intenables.
Par groupes successifs, les combattants de l’ombre se replient vers la Garonne en direction de BOURRET, tandis que les Allemands se ressaisissent et se déploient en formation de « ratissage » à l’Ouest de MONTECH et de la RN 113. Le groupe de FINHAN dirigé par Maurice BES alias « Bordeaux » ne peut se retirer comme convenu, sous un feu nourri. Au cours de cette opération, le jeune résistant, Jean Lacaze, tombe mortellement blessé. Le retrait s’effectue tant bien que mal. La colonne allemande reprend finalement sa route en direction de TOULOUSE après un retard considérable.

Poursuivant leur combat pour la Liberté, beaucoup de jeunes résistants s’engagent dès septembre 1944 dans les rangs du Bataillon de Marche de Tarn et Garonne. Ils participent aux durs combats de la POINTE de GRAVE et du VERDON, puis poursuivent l’ennemi hors du Territoire Français jusqu’en Allemagne en appui de la 2ème Division Blindée du Général Leclerc.

Altruistes, leurs principales motivations résident dans le but de chasser l’occupant nazi et la Milice.

 

Parmi les Résistants, seuls Libérateurs de la Région de Toulouse  (R4),

honneur à nos combattants « Morts pour la France ».

******

Ici est tombé Jean Lacaze – jeune résistant âgé de 18 ans et demi….

Suivi par 5 compagnons de combat :

René Moussac   

Yves Le Perf 

Jacques Labrune   

Marcel Robin

Joseph Juarez

In memoriam.

 

Amicale du Maquis de Lavit dit « Maquis des Carottes »                                                                 Dimanche 20 août 2017 – 73ème anniversaire.

Compte rendu du voyage mémoire 2017

L’Amicale du maquis des Carottes en villégiature.

 

Tôt ce mardi matin, une quarantaine d’adhérents ont pris place dans le grand confort d’un autobus à destination des champs de batailles, au cœur de l’Histoire   

La première étape, nous conduit à TROYES. La ville en forme de bouchon de champagne si caractéristique, très intéressante avec ses maisons à pans de bois du 14ème siècle magnifiquement restaurées, sa cathédrale et ses innombrables vitraux, son ancien palais épiscopal… Bref, la cité des comtes de Champagne est admirable.

Poursuivant notre périple, nous prenons la direction de Bar le Duc et suivons la Voie Sacrée, route stratégique construite pour ravitailler Verdun en hommes, munitions, matériels, marchandises lors de la bataille. Cette route historique est émaillée de bornes kilométriques surmontées du fameux casque Adrian. Sur les façades de très nombreuses maisons flottent les couleurs  nationales… Arrivé à Verdun, le groupe découvre lors de la visite commentée par un guide expert, les sites de combats, de mémoire… Ainsi nous parcourons la citadelle souterraine à bord de wagonnets automatisés. Nous découvrons  la vie des Poilus durant la bataille de Verdun.  Quittant la citadelle, nous nous rendons à l’Ossuaire de Douaumont, où nous déployons sur autorisation expresse nos sept drapeaux au cours d’une modeste cérémonie de dépôt de gerbe, mais chargée d’une vive émotion. Cet hommage, et c’est la moindre des choses, nous le devions à nos Anciens.  Nous ne pouvons pas imaginer à quel degré de souffrance nos combattants luttèrent  pour défendre notre pays.  Les 15.000 croix blanches sont là dans ce cimetière national pour nous le rappeler si besoin en est !

Après la visite du Mémorial , le fort de Douaumont et enfin la Tranchée des baïonettes, l’aperçu des villages rayés de la carte, les forêts encore tourmentées, nous laissent ce sentiment de mal être. Les guerres sont atroces, celle-ci particulièrement.

Le lendemain nous reprenons la route pour Commercy où nous attendent les …madeleines Grojean. Fameuses ces pâtisseries ! Autant par le goût que par l’histoire. Après une dégustation des « douceurs de Proust », nous rejoignons Domrémy.  Des explications fournies par notre guide locale, nous en apprenons un peu plus sur la « Pucelle d’Orléans » lors de la visite des lieux.  Jeanne d’Arc est ici glorifiée.

Après un nouveau déplacement,  nous sommes  accueillis par le Directeur du Mémorial à Colombey les Deux Eglises, ville liée au général Charles de Gaulle. Nous visitons le Mémorial sous la conduite d’un guide hautement qualifié. La mémoire gaullienne est omniprésente, bien au-delà de l’homme du 18 juin  ou du 1er président de la 5ème République.  Cette personnalité d’exception subjugue…  Allant nous recueillir sur sa tombe, nous procédons à une cérémonie d’hommage en présentant nos sept drapeaux.  A peu de distance, nous terminons ce pèlerinage à la Boisserie où nous découvrons la vie familiale de Charles de Gaulle.                                                                                            

Finie la mémoire, voici les réjouissances du jour suivant : visite du Clos Vougeot, œuvre des moines de Cîteaux dès le 12ème siècle. Il est le symbole d’un millénaire d’histoire de la Bourgogne. Que dire des 4 pressoirs, de la salle utilisée par les la Confrérie des Chevaliers du Tastevin. C’est un très beau et riche domaine viticole. Une dégustation de vins de Bourgogne suit cette visite aux chais de la Maison Debray.                                                                              

Voilà BEAUNE et son Hospice. Merveilleux bâtiment typique de Bourgogne. La ville est  accueillante. Nous découvrons ensuite un des renoms de Beaune, avec la moutarderie Fallot. D’innombrables variétés de moutarde aux goûts si différents nous sont proposées à la dégustation.

Nous n’avons pas chômé au cours de ce voyage, ni stress, ni fatigue, tout fut bien programmé et anticipé par un accompagnateur hors norme et un chauffeur de même.  Les visites se sont succédées  sans perte de temps, tranquillement.  Au retour, le car et nos esprits sont remplis de souvenirs.

L’Amicale du Maquis des Carottes tient à remercier tous les participants, intervenants et autres animateurs pour l’excellente tenue de ce séjour. Promesse est faite de renouveler cette expérience.

A.      A. Garrigues

 

 

Documents à consulter :

Bulletin de liaison Viaduc N° 36-2018

 

Pupitres sur l'histoire du maquis

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Contact:

M Garrigues André
05.63.68.71.47 ou 09.51.39.63.12
06.13.47.04.18

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